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 Sujet du message: Cambodge: ouverture du procès de Douch, tortionnaire en chef
MessagePosté: Mar Fév 17, 2009 1:46 pm 
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Cambodge: ouverture du procès de Douch, tortionnaire en chef des Khmers rouges

le 17/02/2009 - LE POINT

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L'ex-tortionnaire en chef du régime des Khmers rouges a comparu mardi devant un tribunal cambodgien à participation internationale pour le premier procès tant attendu d'un responsable présumé d'atrocités commises il y a trente ans au nom d'une révolution communiste.

"Douch" commandait à l'époque la prison de Tuol Sleng, connue également sous le nom de S-21, un centre d'interrogatoires établi dans un ancien lycée où plus de 15.000 personnes ont été torturées avant d'être tuées dans des "killing fields" voisins, dans le cadre de vastes purges organisées par l'équipe au pouvoir de Pol Pot.

"Douch"est formellement accusé de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité, de tortures et de meurtres avec préméditation. Selon son avocat François Roux, il a déjà assumé ses responsabilités et demandé"pardon" aux victimes.

L'accusé --un ancien professeur de mathématiques converti au christianisme dans les années 1990-- est arrivé au tribunal à bord d'un Land Cruiser blindé, aux vitres teintés.

Vêtu d'une chemise bleue, cet homme, maigre et petit de taille, s'est assis,le regard impassible et l'air maussade, dans le box des accusés installé sur une estrade derrière une immense vitre pare-balles.

"C'est un jour très important pour moi", a déclaré à l'AFP Chum Mey, un des rares survivants de Tuol Sleng. "Je serai témoin (au procès). Je veux voir Douch et lui demander pourquoi il m'a emprisonné".

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Rithy Panh, le retour du fin fond de l'horreur

mardi 17 février 2009 - OUEST FRANCE

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Depuis trente ans, il fouille la tragédie khmère rouge. Le cinéaste Rithy Panh y a perdu une partie de sa famille. Rencontre, à l'heure où démarre à Phnom Penh, au Cambodge, le procès des bourreaux. Son documentaire "S21, la machine de mort khmère rouge". Il y filme un face-à-face glaçant entre d'anciens bourreaux khmers rouges et deux de leurs victimes qui ont survécu aux tortures. Scènes tournées à Tuol Sleng, cet ancien lycée de Phnom Penh où le régime de Pol Pot arrachait des aveux aux « ennemis de l'intérieur », aux « contre-révolutionnaires ». Près de 14 000 y mourront.

Du procès qui s'ouvre à Phnom Penh, il dit : « Ce n'est qu'une partie du travail qu'on doit faire. Il faut qu'il ait une dimension pédagogique, qu'il permette de reconnaître les bourreaux des victimes. Qu'il montre ce qu'est la justice, comment ça marche. » Espérant qu'il soit un premier pas vers « l'État de droit », « le début de la fin de la loi de la jungle et de l'impunité. »

Il guettera les explications de Douch, le bourreau de S21, attendra les mots des anciens dignitaires du régime, Khieu Samphan ou Ieng Sary. « Ils ont 80 balais. Qu'ils passent encore, avant leur mort, cinq ou six ans en prison, ne me pacifie pas. Je veux qu'ils ne mentent plus, qu'ils affrontent leurs responsabilités. Je veux qu'ils disent pourquoi tout ça s'est passé. (long silence) Ils étaient tellement au fin fond de l'horreur que même le chemin du retour vers l'humanité nous intéresse aussi. C'est ce qui fait que la civilisation grandit. Que peut-être d'autres génocides n'auront pas lieu. »

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Douch, un tortionnaire en quête d’humanité

17/02/2009 - LA CROIX

L'ancien directeur de la prison de Tuol Sleng a dû se replonger dans le quotidien du centre de torture qu'il dirigeait. Son avocat estime qu'il « a rendu aux victimes leur humanité, et retrouvé la sienne » en demandant pardon

Douch passe ses heures à lire au centre de détention du tribunal khmer rouge. Il parcourt des ouvrages de poésie. Il examine les nombreux documents que lui soumettent les juges et les parties civiles. Ancien directeur du centre de détention S21 de Phnom Penh où plus de 15 000 personnes ont péri entre 1975 et 1979, cet homme à la silhouette frêle, accusé de crimes contre l'humanité, s'est repenti. Lors d'une reconstitution à S21 en février 2008, celui qui s'était lancé dans la révolution communiste par idéal et qui avait ensuite basculé dans l'horreur s'est agenouillé en pleurant devant plusieurs survivants. Il leur a demandé pardon.

« Au début de mon travail avec lui, il disait qu'il se reconnaissait responsable, rien de plus, se rappelle son avocat français Me François Roux. À partir du moment où il a accepté de répondre à des questions individuelles, et où il a nommé les victimes, il a commencé à leur rendre leur humanité et à retrouver la sienne. »

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Les exilés cambodgiens ont souvent tu leurs souffrances
17/02/2009 - LA CROIX

Les années Pol Pot ont marqué à jamais les vies de Bun-Long Seang et Claire Ly. Après les épidémies et la famine, la mort de leurs proches,les persécutions des Khmers rouges, ces deux Cambodgiens ont trouvéasile en France au début des années 1980. Bun-Long Seang a encore aujourd'hui la voix brisée par des sanglots lorsqu'il évoque les horreurs de sa jeunesse.

Claire Ly explique les raisons culturelles qui ont empêché jusqu'à présent ce travail :
« L'idée d'une justice contre l'impunité est très occidentale. Dans le monde bouddhiste, il y a la loi du karma selon laquelle tout être est rattrapé par ce qu'il a fait. Un proverbe cambodgien dit de vos actions qu'elles vous suivent comme une ombre. L'attente vis-à-vis d'un procès n'est donc pas la même. »

De retour d'un séjour de deux mois à Phnom Penh, Claire Ly dénonce le manque de volonté des politiques pour sensibiliser la population aux enjeux du procès. La diaspora ne sera pas forcément beaucoup plus mobilisée. La génération des réfugiés a refait sa vie, tourné la page et, le plus souvent, n'a pas partagé le fardeau du passé avec ses enfants.

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